- Bibliothèque
- Bibliothèque Départementale de la Meuse
- Bibliothèque
- Bibliothèque Départementale de la Meuse
- Catégorie
- 10 - Administration du site
Un fugitif incontrôlable se réfugie chez un truand repenti. Un polar luxueux signé Corneau, avec Montand, Depardieu et Deneuve.
Noël Durieux, un ancien truand, vit un bonheur tranquille avec sa femme Nicole dans un splendide haras. Mais Serge, un de ses anciens compagnons, s'évade de prison en compagnie de Mickey, une sorte de tueur fou qui n'hésite pas à abattre deux policiers dans sa fuite. Après avoir échappé à un guet-apens, les deux hommes supplient Noël de leur accorder l'asile. Interrogé par le commissaire Bonnardot et l'inspecteur Sarlat, celui-ci se tait. Mais Mickey, arrivant sur ces entrefaites, menace et bouscule les représentants de l'ordre avant de disparaître, persuadé d'avoir été "donné"…
Interprétation géniale
"Radiographie de la France à la fin de l’ère giscardienne, l’élégiaque Choix des armes fait impression par sa concision et sa lucidité, et une sourde fatalité hante l’accomplissement impossible des personnages. […] Le film parle aussi du conflit de générations, celui qui se durcit chez les truands (Montand/Depardieu) ou chez les flics (Galabru/Lanvin). Connu pour être un grand directeur d’acteurs, Corneau obtient le meilleur d’eux : l’interprétation de Depardieu est géniale […], celle d’Anconina, petite frappe des banlieues plus vraie que nature, est à sa hauteur, et le couple Montand/Deneuve émeut dans ses silences, aux antipodes de l’effervescence du Sauvage. […] Dernier hommage à Corneau, le fou de musique : la partition de Philippe Sarde est l’une des plus belles du cinéma français contemporain" (Festival Lumière 2011).
Marié à Jeanne, qui ne l'aime plus, Frank Poupart vend des vêtements de porte en porte. Ce jour-là, il vient de fourguer sa dernière robe de chambre. Comble du sordide, sa cliente lui propose de le payer avec sa nièce de 16 ans, Mona, qu'elle prostitue. Ces deux paumés s'attachent l'un à l'autre. Mona pousse Frank à voler l'argent de la vieille…
Des Frank Poupart, on en croise dans tous les bars-tabacs de notre beau pays. On en exporte, même. Chemise pelle à tarte, clope au coin des lèvres, ils boivent des Monaco en agitant les bras. Ils parlent haut ; ils engueulent leurs femmes ; ils étouffent leurs enfants de baisers maladroits. Comme ils disent, ils sont "trop bons", et ils ajoutent "trop cons". Comme on dit, "faut pas les énerver". Sinon ? Rien. Éternels cocus, victimes désignées, méchants sans avenir, les Frank Poupart perdent toujours à la fin. Grâce à Corneau et Dewaere, ils ont désormais leur héros. On raconte que Patrick Dewaere, disparu il y a trente ans, ne s'est jamais remis de ne pas obtenir la Palme d'interprétation à Cannes pour ce rôle. En revoyant le film, on lui en donnerait largement deux, voire trois. Dewaere est entièrement le personnage, corps, moustache et âme. Il sature l'écran de sa médiocrité, sa détresse, sa grandeur de vrai rien. Tout en lui est juste – les yeux, le port de tête, la démarche, la volubilité affolée. Le ressort est tendu, la tragédie amorcée…
Vous devez être connecté pour gérer vos favoris
Me connecter2 rue du Port
BP 40531 55012 Bar-le-Duc Cedex
03 29 45 09 04
Ouverte à tous les partenaires sur rendez-vous
Lundi à jeudi :
8h30 - 12h00 / 13h30 - 17h00
Vendredi :
8h30 - 12h00 / 13h30 - 16h00
Mentions légales
© 2006-2024 Tous droits réservés
Hébergement & Architecture du site AFI
Mentions légales | Accès pro. |
© 2006-2024 - Tous droits réservés - Hébergement & Conception graphique AFI
|